En visitant ce dimanche soir la page Facebook d'Amir Khadir, j'ai été amené à écouter une analyse de la question des paradis fiscaux avec Gérald Filion (journaliste spécialisé en économie à ICI Radio-Canada) et Alain Deneault, auteur du livre Paradis fiscaux : la filière canadienne, qui a été diffusée à RDI, ce dimanche 30 mars 2014 (à écouter à partir de la 10e minute au http://bit.ly/P7XRBo).
En écoutant cette entrevue, j'ai appris qu'à l'échelle mondiale, le quart des revenus annuels sont mis à l'abri de l'impôt dans des paradis fiscaux, ou juridictions de complaisance, et cela a alimenté la réflexion suivante que je vous offre bien humblement.
Non seulement les mieux nantis s'arrangent-ils pour s'approprier chaque année une part dans cesse plus importante de la richesse collective, contribuant ainsi directement à l'appauvrissement de milliards de personnes et à la misère abjecte dans laquelle ce déséquilibre planétaire les plonge, mais ils bénéficient aussi d'échappatoires fiscales généreusement offertes par les politiciens corrompus ou manipulés qui infectent le tissu politique de nos pseudos démocraties, et peuvent ainsi en toute «légalité» payer très peu ou pas du tout d'impôts, affaiblissant d'autant la capacité des gouvernements à redistribuer plus équitablement la richesse générée par notre travail à tous.
Il y a là une question éthique et morale fondamentale, et il est heureux que, pour une fois, les médias, tous contrôlés par des intérêts plus ou moins occultes, daignent en parler. Saisissons ce moment éminemment instructif et révélateur dans notre histoire pour prendre conscience du pouvoir que nous avons, en tant qu'électeurs, de faire le VRAI MÉNAGE qui s'impose à l'Assemblée nationale, et à l'exemple de ce que nous avons fait en 1976, quand nous avons eu le courage collectif d'élire le jeune parti de René Lévesque au pouvoir, disons collectivement BASTA* les pourris !
Un SEUL parti a depuis ses tout débuts eu le courage et la lucidité de prendre fait et cause dans toutes les circonstances pour les démunis, les laissés pour compte, et les exploités de notre société. Ce parti est mû par un idéal de justice sociale et écologique sans faille, et guidé par un réalisme politique et économique qui le place loin au-dessus des magouilleurs de tous acabits qui ont fait leur lit depuis bien longtemps avec la classe dominante, qui vit dans un paradis artificiel, à l'abri de toute responsabilité sociale et environnementale, tels des parasites détruisant de l'intérieur les forces vives de notre nation.
Ce parti, né d'un besoin vital de reprendre notre destin en mains, solidairement avec tous les citoyens et avec toutes les générations de Québécois à venir, s'offre à nous tel un souffle vital qui, par la fraîcheur de ses idées novatrices et la pureté non corrompue de sa vision, peut nous permettre de réaliser nos rêves d'un avenir meilleur pour tous, sans détruire la nature, ni écraser les plus faibles.
Allons-nous bêtement continuer à croire aux promesses mensongères des chantres du capitalisme sauvage pour qui la forêt n'est qu'une ressource à piller et monayer, pour qui l'être humain n'est qu'un engrenage à exploiter dans l'omniprésente machine économique au service des riches et puissants, pour qui l'appareil démocratique n'est qu'un outil de plus pour mieux asservir le peuple à la tyrannie de la cote de crédit ?
Ou bien allons faire un acte de foi collectif en NOTRE capacité à maîtriser notre destin, comprendre que ce parti sans chef est conçu non pas pour diriger d'une main de fer sans compromis ni miséricorde, mais pour nous offrir à NOUS TOUS le pouvoir qui NOUS APPARTIENT, celui de décider NOUS-MÊMES de l'avenir de notre pays, et des chemins à suivre pour atteindre les objectifs que NOUS NOUS serons fixés.
Tout comme nous avons su faire confiance à René Lévesque et à la jeune équipe sans expérience qui l'entourait alors en 1976, faisons confiance à Amir Khadir et à Françoise David. Ouvrons-leur bien grand notre cur et confions-leur la responsabilité de NOUS accompagner dans le changement que NOUS déciderons, une fois qu'ils auront, en tout ou en partie, la capacité d'influer sur le devenir de notre grande famille québécoise.
Cette famille plus solidaire et plus humaine que nous devenons, elle sera de plus en plus ouverte à toutes les convictions personnelles, elle ne se laissera plus abuser par ceux que la corruption et l'argent facile ont rendu insensibles aux tourments de leurs semblables, mais elle saura aussi pardonner, faire preuve de magnanimité, et se redonner un nouvel élan, avec les forces et la créativité de chacun, pour se tailler une place encore plus honorable dans le concert des nations, sans écraser ni exploiter qui que ce soit, mais en montrant par la force de l'exemple comment nous pouvons tous ensemble, une fois libérés du carcan financier qui nous étouffe, tracer collectivement NOTRE voie vers un avenir solidaire, équitable et écologiquement viable.
Moi, le 7 avril, je vote Québec Solidaire. En ferez-vous autant ?
Jean Hudon
L'Anse-Saint-Jean, Québec, Terre.
30 mars 2014
Basta : Interjection signifiant : assez, ça suffit !
Cet envoi est archivé au http://www.earthrainbownetwork.com/SouffleNouveau.htm
Pour en savoir plus...
Alain Deneault - Paradis Fiscaux : Levez le voile! http://youtu.be/vb8lVzwQ0Z0
Inspirée d'une conférence du professeur-chercheur Alain Deneault, cette capsule web d'une vingtaine de minutes démystifie les paradis fiscaux. Réels fléaux de nos économies, de nos sociétés et des finances publiques, les paradis fiscaux seront décortiqués et expliqués simplement. Que sont-ils? En quoi posent-ils problème? Sur quels artifices juridiques reposent-ils? Vous comprendrez les mécanismes qui permettent aux compagnies et aux particuliers les mieux nantis de s'enrichir toujours plus au détriment de l'ensemble des citoyen-ne-s. L'utilisation de paradis fiscaux a des effets néfastes sur tous et toutes, ils accentuent les inégalités, compromettent le juste partage de la richesse collective et la pérennité du bien commun. Pour en savoir plus: echecparadisfiscaux.ca
Québecor au Delaware: évasion fiscale, accuse QS (29 mars 2014) http://bit.ly/1fE2jhp
Québec solidaire reproche à l'empire médiatique Québecor de détenir des dizaines de filiales dans l'État américain du Delaware, une «échappatoire» fiscale «inacceptable» d'après le parti de gauche.
Tous les contribuables québécois souvrent une compagnie au Delaware et ne paient plus dimpôts (29 mars 2014) http://bit.ly/1dGoB7e
« Quand je parle des propositions de QS, beaucoup de gens me disent: «c'est beau, mais avec quel argent?» Ma réponse est toujours la même: nous aurions les moyens d'investir dans un Québec plus vert et plus juste si les entreprises québécoises faisaient leur juste part. Pierre Karl Péladeau doit répondre de l'enregistrement de 60 entreprises portant les noms de Québécor et ses filiales au paradis fiscal du Delaware. »
La plateforme s'articule autour de 3 grands axes :
1) Une société juste pour mieux vivre ensemble - 26 mesures pour égaliser les chances et pour une société plus égalitaire.
2) Décider pour nous-mêmes - 14 mesures relatives à la souveraineté, à la démocratie et aux leviers de l'État.
3) Une économie au service du bien commun - 12 mesures visant à nous doter d'une économie selon nos valeurs et à mieux protéger l'environnement.
Québec solidaire vise la justice sociale, légalité, le pluralisme et la souveraineté. Il est féministe, écologiste, démocrate, altermondialiste. Ces orientations votées par les membres sont détaillées dans la Déclaration de principes. Elles guident tout le travail du parti et inspirent la présente plateforme.
Québec solidaire propose :
une société basée sur légalité des chances, sur la recherche du bien commun;
une société où la population a tous les moyens de décider librement pour elle-même;
une économie qui respecte lenvironnement, une économie au service des gens.
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UNE SOCIÉTÉ JUSTE POUR MIEUX VIVRE ENSEMBLE
Dans les sociétés plus égalitaires, les gens sont plus heureux. Or, au Québec, il y a de plus en plus dinégalités sociales. Ces inégalités nuisent à tout le monde, riches comme pauvres. Loin dêtre naturelles, ces inégalités viennent de nos choix de société.
1.9 SOINS DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX
Pour améliorer la santé de toutes et tous et pour réduire les inégalités en santé, Québec solidaire garantira des soins de santé et des services sociaux publics, universels, gratuits, de qualité et de proximité, 24 heures sur 24, grâce à :
a. un réseau complet de cliniques multidisciplinaires comprenant les CLSC renforcés;
b. un soutien à domicile élargi;
c. un médecin de famille pour chaque personne;
d. une sage-femme pour les femmes qui le désirent;
e. des mesures concrètes pour mettre fin à la privatisation dans le système (p. ex. cesser le recours aux agences privées pour assurer les services, éliminer les frais accessoires).
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DÉCIDER POUR NOUS-MÊMES
Comme tous les peuples du monde, celui du Québec a le droit de décider de son avenir. Il a le droit de choisir librement son statut politique, de préserver sa langue, sa culture et sa diversité. Il le fera en respectant les droits des peuples autochtones et en favorisant des relations internationales plus solidaires.
Démocratie
2.6 RÉFORME ÉLECTORALE
Pour favoriser une vraie démocratie et la participation à la vie politique, Québec solidaire :
a. modifiera le mode de scrutin afin de mieux refléter la proportion des votes obtenus par chaque parti :
60 % des personnes députées seront élues comme actuellement pour représenter une circonscription;
les autres 40 % seront répartis entre les régions pour que le nombre total des personnes élues respecte la proportion des votes obtenus par chaque parti dans chaque région et à léchelle du Québec.
b. créera une Commission de la vie démocratique et de la citoyenneté.
Son mandat sera détudier des questions comme limputabilité des parlementaires, la possibilité de les destituer et la représentation paritaire des femmes et des hommes à lAssemblée nationale.
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UNE ÉCONOMIE AU SERVICE DU BIEN COMMUN
Pour Québec solidaire, la croissance économique nest pas un but en soi. Léconomie doit être solidaire, démocratique et écologique. Elle doit favoriser le bien-être collectif, assurer le respect des droits et préserver une planète viable maintenant et pour les générations à venir.
Une économie selon nos valeurs
3.1 ÉNERGIE ET CLIMAT
Québec solidaire réduira les émissions de gaz à effet de serre de 40 % dici 2020 et de 95 % dici 2050 grâce à :
a. un plan pour abandonner lénergie fossile dici 2030;
b. linterdiction dexplorer ou de produire de lénergie fossile ou nucléaire
c. lopposition à tout transport de pétrole de schiste, de gaz de schiste ou de pétrole des sables bitumineux au Québec;
d. un programme defficacité énergétique incluant la rénovation des bâtiments existants et des normes plus ambitieuses pour les nouveaux bâtiments.
(voir aussi 2.12)
3.2 TRANSPORTS
Québec solidaire mettra en priorité laccès au transport collectif par :
a. un plan pour augmenter et électrifier le transport collectif et pour le rendre gratuit en 10 ans;
b. des solutions alternatives pour le transport des personnes en régions moins peuplées;
c. un soutien au transport des marchandises par voie ferrée et par voie navigable.
3.3 SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE
Québec solidaire établira une politique de souveraineté alimentaire pour soutenir et favoriser :
a. laccès, dans tous les quartiers, villages et régions, à des aliments sains et produits localement;
b. la promotion et létiquetage des produits locaux;
c. la mise en place dune cote éthique et écologique pour informer les gens sur les produits alimentaires locaux et étrangers, y compris sur la présence dOGM;
d. le commerce équitable.
« Québec solidaire se voue entièrement à la défense et à la promotion du bien commun. En dautres mots, il fait primer lintérêt de la collectivité sur lintérêt dune minorité possédante. Il consacre son énergie à la recherche de légalité et de la justice sociale, au respect des droits individuels et collectifs. Il reconnaît linterdépendance des humains entre eux et avec la nature.
Tout cela exige une transformation profonde du Québec. Pour notre parti, cela signifie de sopposer au néolibéralisme, cette version moderne du capitalisme, qui domine nos sociétés et hypothèque leur avenir comme celui de la planète.
(...)
Nous faisons la promotion de la justice sociale, de légalité, de la solidarité. Nous estimons que lÉtat doit intervenir pour garantir le respect des droits humains, redistribuer la richesse, encadrer léconomie. Il doit agir afin dassurer luniversalité des services publics et parapublics, la pleine accessibilité à léducation ainsi que des programmes sociaux partout au Québec. Voilà autant des responsabilités que le néolibéralisme tente sinon déliminer, du moins de réduire à leur plus simple expression.
Lune de nos principales préoccupations sera lélimination de la pauvreté qui nest ni une fatalité ni une simple responsabilité individuelle. Elle est plutôt la conséquence de choix de société dont celui de laisser sélargir les écarts de revenu entre riches et pauvres. Nous proposons quant à nous une approche globale et préventive de lutte à la pauvreté permettant dintervenir dans tous les domaines pertinents dont le revenu, le travail, léducation et la formation, le logement, laccès aux services publics. Cette approche se basera sur le respect des droits humains et linclusion des personnes vivant la pauvreté. Elle saccompagnera de mesures assurant une meilleure redistribution de la richesse, ce qui implique entre autres, une révision en profondeur de la fiscalité et ladoption dune politique de développement local et régional.
Parce que nous sommes de gauche, nous voulons repenser léconomie pour quelle soit davantage au service des personnes et des collectivités. Tous les secteurs de léconomie seront mis à contribution et devront fonctionner dans le respect du bien commun et des règles sociales, environnementales et autres en vigueur au Québec. Quel que soit le secteur, notre objectif sera de renforcer le contrôle collectif et les initiatives de la population au sein même des entreprises et par rapport aux décisions économiques qui la concernent. »
Extrait de la Déclaration de principes de Québec Solidaire, un véritable bijou de vision politique, humaine et généreuse, adoptée lors du congrès de fondation du parti il y a 10 ans http://www.quebecsolidaire.net/declaration-de-principes/
Françoise David exclut l'idée de changer de camp (30 mars 2014) http://bit.ly/1gG9J8k
Françoise David ne sera pas celle qui permettra à Pauline Marois de former un gouvernement majoritaire, si jamais, le soir du 7 avril, la chef péquiste ne réussit pas, de justesse, à obtenir le chiffre magique de 63 sièges. En entrevue à La Presse Canadienne, Mme David a exclu catégoriquement l'idée de faire partie d'un gouvernement péquiste, dans un geste destiné à lui permettre de former éventuellement une majorité. Et ce, même en y mettant ses conditions. Et même si on lui déroulait le tapis rouge.«Je n'entrerai pas dans un gouvernement péquiste. C'est totalement exclu», a tranché la femme de gauche, qui d'ailleurs ne renie pas son passé de communiste. Dans le même esprit, elle rejette d'emblée toute forme de coalition ou de fusion entre Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ), quel que soit le scénario du 7 avril. Comme en 2012, elle s'engage, par contre, en cas de gouvernement péquiste minoritaire, à marcher aux côtés de Mme Marois «chaque fois qu'elle voudra faire passer un projet de loi qui ira dans le sens du progrès social, de la justice sociale et de l'écologie». CLIP
DÉBAT DES CHEFS : Temps forts, temps morts (21 mars 2014) http://bit.ly/1iK47Ki
(...) Pauline Marois a magasiné dans les plates-bandes du centre gauche (aide aux démunis) et du centre droit (exploitation pétrolière) en se disant, sourire en coin, « au centre de vos préoccupations ». Et on dit bravo aux faiseurs dimage. (...) Les fleurs à Françoise David. Ses idées sont claires, son programme lest tout autant, même sil déplaît à une majorité délecteurs. Mme David est le genre de conductrice qui met son clignotant à gauche pour tourner à gauche, là où dautres zigzaguent pour mieux nous promettre de diriger le Québec au centre. Elle reste, encore et toujours, la plus digne et la plus posée des quatre candidats.
CHANGEMENTS CLIMATIQUES : Le point de non-retour en voie dêtre atteint (29 mars 2014) http://bit.ly/1gQeVas
Les bouleversements climatiques font déjà sentir leurs effets partout sur la planète, au point où certaines régions du monde sont en voie datteindre un point de non-retour. Cest ce qui se dégage dextraits dun rapport du Groupe intergouvernemental dexperts sur lévolution du climat (GIEC) à paraître lundi. « Au cours des dernières décennies, les changements dans le climat ont eu des impacts sur les systèmes naturels et humains sur tous les continents et à travers les océans », constatent les scientifiques dans ce document consacré aux conséquences des bouleversements provoqués par lactivité humaine. Dans ce contexte, prévient le GIEC, même un faible réchauffement dans le futur pourrait provoquer « des changements abrupts et irréversibles ». Jusquà présent, la communauté internationale nest toutefois pas parvenue à sentendre sur des mesures qui pourraient permettre de freiner la tendance climatique actuelle. Le temps presse, affirme pourtant le GIEC. Dans le rapport attendu lundi, il fait valoir que les bouleversements sont tels que certaines régions du monde pourraient se retrouver bientôt à un tournant. Pour dautres, ce point a déjà été franchi. Par exemple, « les récifs de corail et les écosystèmes arctiques subissent déjà des changements irréversibles ».
Pour lhumanité, les impacts appréhendés seront multiples. La production alimentaire mondiale devrait notamment subir les contrecoups des changements provoqués par lactivité humaine. La production de céréales (blé, riz, maïs) pourrait baisser de 2 % par décennie, alors que la demande risque de bondir de 14 % dici à 2050. Les pêcheries mondiales risquent aussi dencaisser des reculs significatifs. Dans les zones les plus méridionales, notamment, des espèces pourraient carrément disparaître. Déjà, le Programme des Nations unies pour lenvironnement prévoit quil ne sera plus possible dexploiter commercialement les poissons des océans dici 2050. Les bouleversements climatiques devraient en outre affecter la croissance économique, en plus de créer de nouveaux foyers de pauvreté. En fait, une combinaison dimpacts pourrait même provoquer des conflits sociaux, voire des guerres, estime Saleemul Haq, un des auteurs du rapport du GIEC. CLIP
« Si on met bout à bout la généreuse subvention à l'achat du véhicule, celle à l'installation d'une borne privée, l'investissement subventionné dans la mise en service de bornes publiques, les congés de taxes routière et d'accise, le congé de contribution aux transports en commun, on pourrait en arriver à un total de 15 000 $ pour un véhicule qui assurera la mobilité de 1,3 personne (taux d'occupation moyen des véhicules particuliers dans la région de Montréal). Faisons un chiffre rond : on prévoit investir 10 000 $ par personne à déplacer pour électrifier ce déplacement. Supposons maintenant que nous réaménagions une simple ligne d'autobus à grand achalandage (prenons la ligne 80 en exemple, soit 12 kilomètres aller-retour) en ligne de trolleybus sur voie réservée. Un tel réaménagement pourrait coûter 8 M$ du kilomètre, soit 96 M$ dans le cas de la ligne 80 (12 km a/r). Comme environ 25 000 personnes utilisent cette ligne quotidiennement, ça fait un investissement total d'un peu moins de 4000 $ par personne à déplacer, avec en prime des retombées beaucoup plus grande pour l'économie québécoise (les structures industrielles sont déjà en place pour construire les véhicules, ce qui n'est pas le cas pour la voiture individuelle). L'électrification et l'amélioration des transports publics coûte beaucoup moins cher que l'électrification des voitures individuelles et pourtant, on nous dit toujours qu'il n'y a pas d'argent pour les transports en commun. Cherchez l'erreur... Alors oui, Hydro-Québec et le Québec font fausse route, sur le plan économique d'abord et écologique ensuite. »
Pour un Montréal plus vert et plus juste http://avecmatete.quebecsolidaire.net/actualites/montréal-vert-juste
(...) Des investissements majeurs pour Montréal - Manon Massé, candidate dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, cite en exemple l'engagement de son parti à investir 5 milliards $ en cinq ans pour améliorer et développer les infrastructures de transport en commun à Montréal. Si elle est élue, elle s'engage aussi à défendre une hausse substantielle du financement de la Société de transport de Montréal dans l'objectif spécifique de diminuer les tarifs, en commençant par le prix du titre de transport mensuel. Son collègue Alexandre Leduc, candidat dans Hochelaga-Maisonneuve, ajoute : «Nous sommes les seuls à proposer un investissement massif pour la réalisation écologique de 22 500 nouveaux logements sociaux à Montréal et à montrer une réelle volonté de contrer la spéculation immobilière et foncière qui a pour effet de gonfler artificiellement les prix des terrains, des maisons et des loyers à Montréal.» CLIP