20 septembre 2000

Sujet: Pétition à la Chambre des Communes demandant de bannir les aliments transgéniques de notre alimentation + Zones d'actions sans OGM + INVITATION des Ami-e-s de la Terre de Québec à une rencontre pour le sauvetage de la forêt québécoise

Bonjour à tous et à toutes

Une petite note d'abord à titre de Facilitateur du Groupe focalisateur...

Comme je n'ai pas eu le temps en raison de délais trop courts de traduire en français le Focus de méditation spécial diffusé en anglais hier, je me permets pour cette fois de vous recommander de visiter cette page web -- http://www.aei.ca/~cep/SpecialClothFocus.htm -- dans la section anglaise de notre site WEB pour y lire le texte de ce focus spécial - si vous comprenez suffisamment l'anglais bien sûr. Il y était question d'un événement qui avait lieu mardi et mercredi cette semaine aux Nations unies et à Washington DC en soutien au projet "Cloth of Many Colors". Nous y recommandions aussi de participer à une méditation spéciale à l'occasion de l'équinoxe le 22 septembre à 17.28 Temps Universel -- qui correspond à 13.28 au Québec et 19.28 en France. La description relative à cette méditation de l'équinoxe correspond sensiblement à celle que nous avions faite à l'occasion du solstice de juin dont le texte français est disponible au http://www.aei.ca/~cep/SolsticeJuin.htm si vous désirez le consulter.


J'en profite également pour vous faire parvenir le texte d'une pétition contre les aliments transgéniques que je vous invite à lire, imprimer et faire signer par le maximum de gens possible d'ici le 1er décembre 2000. Vous trouverez tout d'abord le texte du communiqué de presse annonçant la fondation du Réseau Québécois contre les OGM, suivi du texte de la pétition. Puis dans la lettre "Zones d'actions sans OGM", vous trouverez toutes les informations utiles à savoir au sujet des plantes et aliments transgéniques. Enfin j'inclus une invitation importante à une réunion organisée par le groupe Les AmiEs de la Terre de Québec pour la création d'un lobby provincial qui travaillera à faire pression sur l'industrie et le gouvernement pour changer les pratiques forestières actuelles, une crise qui intéresse assurément beaucoup de monde au Québec.

Enfin comme tout ceci concerne en bonne partie les gens du Québec sur cette liste, je m'en excuse auprès des gens qui vivent en France et ailleurs, mais il m'est impossible de séparer dans ma liste de près de 1,000 personnes, celles du Québec des autres. Néanmoins, le sujet des aliments transgéniques concerne tout le monde.

Bonne lecture et bonne action - je l'espère...

Jean Hudon
Coordonnateur du Réseau Arc-en-ciel de la Terre
http://www.cybernaute.com/earthconcert2000
et Facilitateur du Groupe focalisateur
http://www.aei.ca/~cep/GroupeFocal.htm



LANCEMENT DU RÉSEAU QUÉBÉCOIS
CONTRE LES OGM (ORGANISMES GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS)

Mardi 12 septembre 2000. Une coalition de groupes environnementaux, de consommateurs, de syndicats et de citoyennes et citoyens lance le Réseau québécois contre les OGM (RQcOGM). Le Réseau a tenu simultanément une conférence de presse dans quatre villes du Québec: Montréal, Québec, Sherbrooke et La Pocatière. «Nous voulons ainsi démontrer notre ferme volonté de faire campagne à travers le Québec», précise Denis Falardeau de l'ACEF de Québec.

L'objectif principal du Réseau est de mettre fin à la pollution génétique engendrée par la culture de plantes contenant des OGM comme le maïs, le soya, le canola et la pomme de terre. «Plus de 60% des aliments transformés en vente libre contient déjà des OGM malgré le fait qu'on ne connaisse pas l'ensemble des conséquences à moyen et à long terme sur l'environnement et la santé humaine», déclare Stéphane Groleau des AmiEs de la Terre de Québec.

«Il est urgent que le mouvement syndical prenne conscience des enjeux très importants liés aux OGM. Nous invitons l'ensemble de la population québécoise à entamer une réflexion critique à ce sujet», affirme Arthur Sandborn, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN).

Le RQcOGM est une organisation souple qui permettra à un nombre croissant de gens de s'opposer aux OGM dans l'alimentation. «Comme il existe de multiples raisons pour s'opposer aux OGM, il est important de mettre sur pied une organisation qui puisse contrecarrer efficacement le puissant lobby des industries biotechnologiques», explique Éric Darier de Greenpeace.

Outre les nombreuses actions prévues par chacun des groupes, le RQcOGM lance une pétition en faveur de l'interdiction des OGM qui sera remise au gouvernement fédéral. «Non seulement nous invitons toutes les québécoises et québécois à signer la pétition, mais aussi à agir directement dans leur milieu de vie», soutient Nadine Bachand de Biotech Action Montréal (BAM).

Enfin, le RQcOGM demande une rencontre avec Rémi Trudel, ministre de l'Agriculture du Québec, afin d'exiger une politique gouvernementale cohérente en matière d'OGM.

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PÉTITION à la Chambre des Communes

Nous soussignés, faisons remarquer à la Chambre des Communes ce qui suit :

que 60% des aliments transformés dans les supermarchés contiennent déjà des OGM (organismes génétiquement modifiés) (d'après Santé Canada);

qu'il n'y a pas de consensus au sein de la communauté scientifique quant aux impacts des OGM sur l'environnement, la santé humaine et animale, à moyen et long termes;

qu'il existe une controverse de nature éthique, sociale, économique, politique, médicale, agricole et culturelle entourant les OGM et les manipulations génétiques;

que le gouvernement canadien reconnaît le principe de précaution tel que défini à l'article 5 de la Convention de Rio (1992) ainsi que dans le Protocole sur la Biosécurité (2000).

Par conséquent, vos pétitionnaires prient le Parlement :

d'interdire la production, l'utilisation, la commercialisation et l'importation d'OGM agroalimentaires ou de produits contenant des OGM (organismes génétiquement modifiés);

de transférer les fonds publics alloués à la recherche et au développement de la biotechnologie vers la recherche de méthodes agricoles qui respectent l'intégrité des humains, de toutes les espèces animales et végétales et de nos écosystèmes.

NOM (lettres moulées) VILLE COURRIEL (facultatif) SIGNATURE


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Distribuée par le Réseau Québécois contre les OGM

SVP imprimer, photocopier, faire signer et retourner d'ici le 1er décembre 2000 à :

Éric Darier Greenpeace, 2444 Notre-Dame ouest, Montréal, (Québec), Canada, H3J 1N5
Tél. +1 514 933 0021 poste 15; Télécopieur: +1 514 933 1017
Courrier électronique: eric.darier@dialb.greenpeace.org

Merci de votre participation à cette initiative vitale.

(SVP Attention: format de papier recommandé pour la pétition: 8,5" X 14")

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VOICI DE PLUS AMPLES DÉTAILS SUR LE SUJET

From: eric.darier@dialb.greenpeace.org
Date: Tue, 29 Aug 2000
Subject: Zones d'actions sans OGM

Campagne pour des Zones d'actions sans OGM

KELLOGG = la cible pour 2000-2001

1. Les OGM, c'est quoi?

On fabrique des organismes génétiquement modifiés (OGM) en prélevant du matériel génétique (de l'ADN) dans un organisme pour l'insérer dans un autre être vivant qui est souvent membre d'une autre espèce. C'est ainsi, par exemple, qu'on a inséré des gènes de bactéries, de virus, d'insectes ou d'animaux dans des plantes, créant ainsi des formes de vie entièrement nouvelles qu'on ne retrouve pas dans la nature. En fait, plus de 60 % des aliments transformés, en vente dans les supermarchés canadiens, contiennent déjà des OGM. Le maïs, le soja, le canola et la pomme de terre sont les principales denrées agricoles modifiées génétiquement. Le gouvernement fédéral, refuse d'instaurer un système d'étiquetage obligatoire (comme il en existe un en Europe). Il viole ainsi le droit fondamental que nous avons de savoir et de choisir ce que nous mangeons.

2. Pourquoi se préoccuper des OGM?

Les OGM comportent plusieurs risques pour la santé humaine et l'environnement. En voici quelques-uns:

développement d'une résitance aux antibiotiques

réactions allergiques création de toxines nouvelles

apparition de super mauvaises herbes et de super ravageurs résistants aux produits chimiques agricoles

contamination génétique de plantes sauvages et des récoltes de type traditionnel

usage accru de pesticides

torts infligés aux insectes bénéfiques et à d'autres animaux

perte de biodiversité.

De nombreux organismes, dont Greenpeace, de même que des scientifiques, des professionnels de la santé et d'autres experts du monde entier s'opposent à la dissémination dans l'environnement des organismes génétiquement modifiés et à leur utilisation dans nos aliments.

3. Pourquoi les étudiants universitaires en particulier doivent-ils s'opposer aux OGM ?

La privatisation et la réduction du financement publique de l'éducation et de la recherche ont engendré une dépendance accrue vis-à-vis des grandes sociétés privées. Par conséquent, de plus en plus de chercheurs et d'étudiants s'engagent dans des projets de recherche scientifique qui, s'ils servent bien les intérêts des grandes entreprises, ne sont pas forcément synonymes d'une recherche rigoureuse et critique. Certains chercheurs universitaires font breveter leurs découvertes et deviennent ainsi des partenaires d'affaires dans des sociétés privées, embrouillant ainsi la démarcation entre la recherche indépendante et celle assujettie à la grande entreprise. Cette tendance a des conséquences désastreuses pour les universités. En autres, elles se métamorphosent en machines à commercialiser rapidement des "produits", au détriment de leurs objectifs de rigueur et d'objectivité scientifique.

Les efforts et le talent consacrés à la recherche critique d'intérêt publique est réaffectée aux services de recherches de grandes sociétés mues par des intérêts mercantiles.

La société perd cette richesse qu'est l'évaluation scientifique indépendante, critique et rigoureuse.

Beaucoup d'universités canadiennes, dont Laval, McGill, Queen's, Guelph, Saskatoon et l'Université de la Colombie- Britannique ont établi des colaborations étroites avec des compagnies biotechnologiques afin de développer et commercialiser des produits renfermant des OGM. Il appartient aux étudiantes et étudiants d'exiger des universités un environnement universitaire et de recherche libre autant que possible de contraintes d'intérêts mercantiles.

4. Que peut-on faire contre les OGM ?

À l'échelle mondiale, le mouvement contre les OGM ne cesse de prendre de l'ampleur. Au Canada et aux États-Unis des environnmentalistes, des associations de consommateurs, des professionnels de la santé, des syndicats, des agriculteurs biologiques et des collectivités locales sont déjà à l'oeuvre. Le moment est venu pour le mouvement étudiant canadien de s'unir à ceux qui combattent les OGM en luttant pour créer des zones d'actions qui débarasseront les campus universitaires des OGM.

5. Que veut-on dire par «Zones d'actions sans OGM» ?

Une zone d'action sans OGM c'est une stratégie de campagne contre les OGM dans les lieux où nous mangeons, vivons, allons à l'école et/ou travaillons. Le but est d'éliminer les OGM et ultimement de créer un environnement sans OGM. Le mot «action» figurant dans l'expression reflète le rôle proactif que les étudiants doivent jouer dans la protection de leur santé et celle de l'environnement.

La création de zones d'actions sans OGM augmente la sensibilité du public envers les OGM et encourage les consommatrices et consommateurs à exiger des aliments exempts d'OGM. Les sondages d'opinion démontrent que plus les gens s'informent sur les OGM insérés dans leurs aliments, plus ils adoptent une attitude critique et les rejettent.

6. Comment faire pour établir une «zone d'action sans d'OGM» sur votre campus?

Constituez une vaste coalition d'alliés potentiels sur les campus: conseils étudiants, GRIP, groupes environnementaux, groupes de recherche sur la justice sociale, médias et autres.

Organisez des colloques publiques, de grands rassemblements, des séances d'information, de distributions de feuillets, faites circuler des pétitions, des cartes postales dénonçant les OGM (Greenpeace et d'autres organisations font déjà circuler une pétition pour une interdiction des OGM. Veuillez prendre contact avec Éric Darier de Greenpeace (eric.darier@dialb.greenpeace.org) pour en obtenir une copie électronique ou la télédécharger à: www.multimania.com/rqcogm

Faites en sorte que les conseils étudiants et autres organismes similaires adoptent des résolutions contre la dissémination des OGM, tout en rendant publiques des stratégies alternatives.

Organisez un référendum étudiant sur la question dès que possible, à l'automne de l'an 2000 ou au printemps 2001. Le libellé de la question référendaire pourrait être le suivant:

Il a été résolu que le conseil étudiant XXXX va s'efforcer d'amener l'université XXXX à devenir une zone sans OGM et que tous les produits Kellogg seront immédiatement retirés du campus jusqu'à ce que la compagnie accepte de retirer tous les OGM de ses produits.

Exercez des pressions pour que soient enlevés tous les produits renfermant des OGM vendus ou distribués sur les campus dans les restaurants, cafétérias, résidences et distributrices automatiques.

Mobilisez les étudiantes et étudiants afin qu'ils prennent contact avec Kellogg (ou d'autres compagnies alimentaires) pour exiger le retrait des OGM.

Refusez les commandites des sociétés impliquées directement ou indirectement dans la commercialisation des OGM, que ce soit au niveau alimentaire ou agricole.

Mettez un terme ou refusez les contrats de recherches universitaires prévoyant la dissémination des OGM dans l'environnement.

Encouragez les dotations universitaires qui ne comportent pas d'investissements dans des entreprises libérant des OGM dans l'environnement.

Faites campagne en faveur de produits de rechange permettant le développement durable dans le respect de l'environnement. Encouragez, par exemple, la vente de produits biologiques certifiés dans les campus, favorisez la recherche sur l'agriculture biologique et les autres méthodes agricoles écologiques.

7. La cible principale en 2000-2001:

ÉLIMINATION DE TOUS LES PRODUITS KELLOGG SUR LES CAMPUS

Kellogg est une des plus grandes compagnies céréalières d'Amérique du Nord. Elle occupe 42 % du maché des céréales prêtes à manger. Des produits Kellogg contiennent des ingrédients génétiquement modifiés. En Europe Kellogg propose des produits exempts d'OGM. Toutefois Kellogg persiste à refuser aux consommatrices et consommateurs nord-américains le droit de manger des aliments non génétiquement modifiés. Au Canada et aux États-Unis, Greenpeace incite fortement les gens à communiquer avec Kellogg Canada (Tél. 1-888-876-3750; télécopieur: 416-675-5412; courriel: phil.donne@kellogg.com; Kellogg Canada, 6700 Ouest Avenue Finch, Etobicoke, Ontario, M9W 5P2) afin d'exiger des produits sans OGM.

Le mouvement étudiant peut faire pression auprès de Kellogg en lançant une campagne en faveur du retrait de tous les produits Kellogg des campus universitaires, jusqu'à ce que la firme obtempère. Évidemment, Kellogg n'est pa la seule entreprise à recourir aux OGM. Néanmoins, une fois que Kellogg aura retiré les OGM des produits qu'elle vend sur le marché nord- américain, il se créera un effet d'entraînement: les autres sociétés de l'agroalimentaire seront alors fortement motivées à emboîter le pas. C'est ainsi que les choses se sont passées en Europe.

Si Kellogg n'est pas présente dans votre université, vous pouvez quand même aider à mobiliser les gens dans le cadre de la campagne contre les OGM de Kellogg, tout en ciblant une autre firme productrice d'OGM. Si vous le désirez, Greenpeace se fera un plaisir de vous aider à identifier une autre compagnie- cible pertinente.

Plus de renseignements sur les OGM

Sites en français (et en anglais):
www.greenpeace.org
www.greenpeacecanada.org
www.greenpeaceusa.org/
bam.tao.ca
www.canadians.org/
www.sierrayouthcoalition.org/

Sites uniquement en anglais:
www.truefoodnow.org
www.cropchoice.com
www.foodfirst.org
www.cog.ca
www.ffcf.bc.ca/
www.sustainability.com/cage
www.sierraclub.org/biotech/
www.explorer.com/spoke/spoke_home.htm
www.natural-law.ca/genetic/geindex.html

9. Contactez:

Éric Darier
Greenpeace
Courriel: eric.darier@dialb.greenpeace.org
Tél : (514) 933-0021 poste 15

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From: JEANGUYBLEUET@aol.com
Date: Tue, 19 Sep 2000
Subject: APPEL DES AMI-E-S DE LA TERRE DE QUÉBEC

COMMUNIQUÉ DES AMI-E-S DE LA TERRE DE QUÉBEC

INVITATION
Rencontre pour le sauvetage de la forêt

A TOUS LES MILITANT-E-S ET GROUPES ÉCOLOGIQUES DU QUÉBEC

Québec, 19 septembre 2000- De l'avis de nombreux-ses intervenant-e-s oeuvrant
de près ou de loin dans le domaine forestier, nos forêts offrent bien plus
qu'une source de matière ligneuse et de capitaux rapidement disponibles.
Elles constituent plutôt un milieu vivant où nous pouvons également puiser
inspiration, paix, nourriture, médicaments, matériaux de subsistance et
réconfort. Or, le Gouvernement du Québec s'affaire présentement, avec son
projet de révision du régime forestier, à accroître à tout prix les
allocations de récolte de matière ligneuse au profit des grandes compagnies
forestières. Il perpétue ainsi la gestion à court terme de notre forêt, au
détriment des populations qui vivent et jouissent de ce précieux bien
collectif.

Cette invitation s'adresse à tous ceux et celles qui croient que le processus
actuel de consultation du Gouvernement du Québec ne tiendra pas compte des
intérêts diversifiés et maintes fois exprimés de la population québécoise.

Les objectifs visés par la rencontre se résument comme suit:

1. Donner l'opportunité à toute personne ou groupe intéressé à venir livrer
son point de vue, ou son expérience, sur la façon de gérer et de protéger
notre patrimoine forestier.

2. Présenter, sur une même tribune, les revendications favorables à une
gestion écologique et sociale de notre forêt.

3. Mettre en contact les gens et les idées dans le but de structurer un
réseau d'action et de médiatisation des initiatives durables en faveur de la
forêt québécoise.

4. Marquer le désaveu collectif devant l'inefficacité chronique du
gouvernement du Québec et de l'industrie forestière à orienter la foresterie
québécoise vers des pratiques réellement axées sur le développement durable.

5. Faire contrepoids au partenariat "gouvernement-industrie" afin de créer un
lobby provincial qui travaillera à faire pression sur l'industrie et le
gouvernement pour changer les pratiques forestières actuelles.

6. Inviter les gestionnaires actuels de la forêt à venir défendre la qualité
et l'intégrité de leur travail devant la société civile.

La rencontre se tiendra le 18 novembre 2000 à Québec au Centre Communautaire
Lucien-Borne, 100 Chemin St-Foy.. Nous invitons donc toute la population et
les groupes concernés à venir s'informer, partager leurs idées, les soumettre
à la critique, créer des liens et participer à des actions à venir.

Programme préliminaire

8:00 Accueil et inscription

9:00 Présentation de la rencontre et retour sur la Commission parlementaire

9:15 Présentation des mémoires axés sur les alternatives à la foresterie
actuelle: 10 à 15 minutes par mémoire .
12:00 Dîner-causerie

13:15 Ateliers axés sur la formation et l'action: changer les pratiques
forestières

15:15 Pause

15:30 Plénière: retour sur les actions en cours ou à venir, dégagement des
consensus de la rencontre.

17:00 5 à 7 avec animation et musique.

La durée prévue de la rencontre est actuellement d'une journée. Cependant,
selon l'ampleur de la participation, elle pourra être prolongée d'une journée
ou plus. Nous vous invitons a communiquer avec nous le plus vite possible, au
plus tard le 21 octobre 2000, pour nous informer de votre intérêt a y
paticiper et nous transmettre vos suggestions.

Comité forêt des AmiEs de la Terre de Québec
1085 de Salaberry, suite 212
Québec, G1R 2V7
Tél.: (418) 524-2744,
Télec.: (418) 524-4946,
Courriel: atquebec@clic.net

Aux arbres, citoyens et citoyennes!







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