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16 septembre 2010

Les énergies fossiles ou les énergies propres?... Il faut se brancher!

Bonjour!

L'article ci-joint (A global shift to renewable energy) illustre bien pourquoi le Québec fait fausse route en s'orientant vers l'exploitation du gaz de schiste et/ou du pétrole dans le Golfe St-Laurent.

Bientôt plus personne n'en voudra de ces sources d'énergie polluantes. Encore une fois, le Québec est en train de rater royalement le coche alors que le reste de la planète s'est lancé à fond de train dans les énergies propres – éolienne, solaire, géothermique. Une telle ineptitude politique donne envie de pleurer ou de rager... C'est selon votre tempérament...

Faut que ça change... Tout de suite ! Et de grâce, même si ce serait déjà un pas dans la bonne direction, ne nous contentons pas de simplement demander un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste ! C'est un abandon complet et permanent de cette filière qu'il faut réclamer. Idem pour la rénovation de Gentilly II (facture anticipée : plus de DEUX MILLIARDS!!), un coûteux et dangereux dinosaure boîteux dont nos castors entreprenants d'Hydro-Québec devraient se débarrasser sans plus de cérémonie. Il faut ABSOLUMENT Choisir un Québec sans nucléaire (sortonsquebecnucleaire.org))– Hydro-Québec ayant repoussé d'un an le début des travaux de rénovation de cette centrale vétuste, cela laisse le temps au lobby des énergies propres (et donc non créatrices de déchets radioactifs) de faire changer de plan nos chers obstinucléaires.

Le Québec possède un extraordinaire potentiel éolien (plus de 100,000 MW à moins de 25 km des lignes à haute tension d’Hydro-Québec, et si on ne se limite pas à la proximité des lignes à haute tension, ce potentiel atteint 415 475 MW !!!) et pourtant il ne produit actuellement qu'un minuscule 663 MW de cette énergie propre et éternellement renouvelable et se fait même damer le pion par l'Ontario qui en produit 1248 - plus de détails dans Une forte croissance est prévue en 2010 dans le secteur de l'énergie éolienne au Canada.

La servilité du gouvernement libéral de Jean Charest au lobby le plus magouilleur et le plus pollueur de la planète - à l'exclusion du lobby militaro-industriel - ne semble connaître aucune limite. Le mandat tronqué que ce gouvernement pourri à l'os a donné au BAPE pour produire en un temps record un rapport qui ne fera pas sourciller un seul instant la balance qui penche déjà résolument du côté de l'industrie gazière – ce dont ce gouvernement ne se cache même pas en refusant toute idée d'un moratoire, tout comme ce fut le cas dans le dossier du terminal méthanier du projet Rabaska (voir Un livre choc sur le projet Rabaska et De maîtres chez nous à... Rabaska?) – démontre en fait que nous vivons une grave crise démocratique au Québec, alors que le pouvoir de l'argent corrupteur écrase toute opposition populaire tel un rouleau compresseur fou que rien ne semble pouvoir arrêter...

C'est triste à dire, mais le Québec mérite toujours l'étiquette peu élogieuse de paradis de la pollution que lui attribuait Jean-Pierre Rogel en 1981.

Il est inconcevable que la population québécoise se fasse passer un autre Rabaska. À l'évidence, les dés sont pipés à l'avance. Il faut organiser un soulèvement populaire comme celui qui avait fait dérailler le projet fumeux de la centrale thermique du Suroît alors que des milliers de personnes avaient manifesté par un froid glacial en février 2004 pour s'y opposer.

Au lieu de dépenser près de $20 milliards de dollars par année pour acheter des hydrocarbures et ainsi contribuer au réchauffement climatique qui va bientôt tout bousiller, il est grand temps que le Québec se mette VRAIMENT aux énergies vertes et au tout électrique comme le reste de la planète est en train de faire... si on ne veut pas manquer ce train-là, bien sûr.

Branchons-nous ! Les énergies fossiles ou les énergies propres ?...

Jean Hudon
Coordonnateur du Réseau Arc-en-ciel de la Terre
http://www.EarthRainbowNetwork.com

P.S. Si vous appuyez ces propos, n'hésitez pas à faire suivre à d'autres... Si vous n'avez pas encore vu l'excellent reportage (en 3 parties sur le Web) de l'émission JE à TVA à ce sujet, je ne saurais trop vous le recommander... http://tva.canoe.ca/emissions/je/ - Et si vous n'avez pas reçu mon précédent courriel à ce sujet Gaz de schiste au Québec - Urgence!, vous pouvez le consulter ICI. Quant à cet envoi il est archivé au http://www.earthrainbownetwork.com/Archives2010/IlFautSeBrancher.htm

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QUELQUES CITATIONS UTILES...

« C’est un projet contesté dans le milieu alors que pour nous, le principe de l’acceptabilité sociale est fondamental. »

- Nathalie Normandeau, Ministre des Ressources naturelles -- Tiré de Éoliennes mohawk: la ministre torpille le projet (1 septembre 2010) - NOTE: Il sera intéressant de voir si la ministre appliquera ce principe louable lorsque les citoyens des régions touchées par l'exploitation éventuelle du gaz de schiste rejetteront massivement cette industrie (voir Gaz de schiste: accueil hostile pour les promoteurs qui va à coup sûr polluer l'eau de la nappe phératique, notre plus précieuse ressource naturelle au Québec - à part la ministre bien sûr ! ;-) Toutefois, il semble bien que c'est encore et toujours la bonne vieille excuse de la piastre qu'elle veut nous servir pour justifier le viol chimique de nos eaux vives -- eh! nous aussi on peut jouer du violon!...


« La ministre cite les garderies à 7$ pour plaider la nécessité de la filière gazière - Après avoir mis en avant la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement énergétiques du Québec, la ministre des Ressources naturelles insiste maintenant sur le piètre état des finances publiques pour justifier la décision du gouvernement de permettre l'exploitation du gaz de schiste, malgré les demandes répétées de moratoire et les nombreuses incertitudes quant aux impacts environnementaux de cette filière. »

- Tiré de Gaz de schiste: Normandeau fait vibrer des cordes sensibles (15 septembre 2010) Les nombreux commentaires sur cette prise de position sont très éloquents... Par exemple: « Le gouvernement libéral ne fait payer aucune redevance aux minières alors que ces compagnies devraient verser 16%; les minières nous coûtent plus en subventions et en exemptions d'impôts que ce qu'elles nous rapportent...et ce serait différent pour les gaz de shistes? Mme Normandeau sait tout cela, elle sait que ça va nous endetter, nous polluer, au seul profit des compagnies et elle lit son petit discours préparé pas ses faiseurs d'images... c'est la reine des hypocrites. »


« L'exploitation du gaz de schiste implique de nombreux problèmes. Entre autres: utilisation et contamination de très grandes quantités d'eau (alors que les plans d'eau sont en bas des niveaux historiques); utilisation d'une quantité importante de divers produits chimiques (multipliée par le nombre de puits et par le nombre d'années); risques d'émanation de gaz nocifs (dont le radon et le méthane); problème d'acceptabilité sociale dans une zone d'exploitation densément peuplée, avec de nombreux conflits d'usage potentiels, dont l'usage industriel des meilleures terres agricoles; absence de réglementation; gestion des risques et mesures d'urgence inexistantes ou inadéquates; techniques d'extraction générant beaucoup de gaz à effet de serre et mise à disposition de nouvelles ressources en hydrocarbure, de nature à accroître la demande; absence d'études sur le bilan carbone d'une telle filière; retombées économiques douteuses en raison, entre autres, des nombreuses externalités; etc. Les «leçons d'ailleurs» - via les médias et les rapports d'enquête - sont de nature à nous inquiéter vivement (fuites, explosions et incendies, fissures dans le ciment et les tuyaux devant contenir les boues de fracturation, etc.). En l'absence d'études rigoureuses et validées - connaît-on bien entre autres les spécificités du sous-sol de la vallée du Saint-Laurent et la dynamique de circulation des eaux profondes et des gaz souterrains ? - l'exploitation du gaz de schiste correspond à une vaste expérimentation, aux dépens des citoyens et des écosystèmes. »

- Tiré de Le gaz de schiste au Québec: marketing social ou intelligence (29 juillet 2010)


« Quels sont ces enjeux? D'abord, une projection terrifiante, qui est au coeur des échanges de ce congrès mondial. Le fait que la demande mondiale pour l'énergie doublera d'ici 2050, parce que les besoins seront énormes, ceux des pays émergents en forte croissante, et ceux de tous les pays qui, pour l'instant, n'ont pas un accès suffisant. Il faudra donc produire plus, diversifier les sources d'énergie, mais rechercher des sources de plus en plus coûteuses et de plus en plus inaccessibles. Ensuite, une autre projection, tout aussi terrifiante. Selon le Groupe international d'experts sur le climat, pour limiter les dégâts du réchauffement de la planète, il faudra réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à leur niveau de 1990 d'ici 2020, et de 80% d'ici 2050. Il s'agit d'un effort considérable qui nécessitera à toutes fins pratiques l'abandon des énergies fossiles. L'atteinte de ces deux grands objectifs, en apparence antinomiques, exigera des transformations profondes de nos sociétés et de nos économies, pour modifier les habitudes de consommation, pour se diriger vers des sources d'énergie renouvelables, pour réduire la demande à travers l'efficacité énergétique. Cela appelle une révolution industrielle, mais aussi une révolution culturelle. »

- Alain Dubuc -- Tiré de Énergie: l'effroyable complexité des choses (15 septembre 2010)


« Québec doit mettre la hache dans tous les projets qui ne feront pas de la province un leader mondial des énergies vertes. Selon Maître chez nous 21e siècle (MCN21), un organisme qui a récemment publié un ouvrage sur l’indépendance énergétique du Québec, le gouvernement Charest devrait même aller jusqu’à mettre au rancart le projet Rabaska, la reconstruction de Gentilly 2 et le projet de barrage de Petit Mécatina. À ce sujet, Daniel Breton, fondateur du mouvement MCN21, est on ne peut plus clair, «devenir le leader mondial des énergies vertes signifie qu’on fait le choix des énergies vertes, Un choix implique une perte.» (...) Plutôt que d’importer des énergies fossiles ou de bâtir des barrages hydroélectriques qui seront peu rentables, de nombreuses options seront plus prometteuses, dont l’énergie éolienne. Michel A. Dugay, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval affirme qu’en utilisant 15 000 kilomètres carrés du Golfe St-Laurent, où l’on placerait des éoliennes à 1,8 km carré de distance, nous obtiendrons le double de la production actuelle d’Hydro-Québec. «Avec le Golfe du St-Laurent, le Centre-du-Québec, et les territoires de la Baie-James et de Kuujjuaq, nous avons quatre Arabie Saoudite.» (...) En 2008, le Québec a dépensé 17 milliards pour importer des hydrocarbures. »

- Tiré de Le PLQ doit passer de la parole aux actes (26/05/2009)

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Voici l'article auquel je faisais référence en introduction :

From: http://www.straightgoods.ca/2010/ViewArticle.cfm?Ref=768

A global shift to renewable energy

Wind, solar and geothermal generation multiplying as fast as computers or cell phones.

September 13, 2010

by Lester R Brown of Earth Policy Institute

As fossil fuel prices rise, as oil insecurity deepens, and as concerns about climate change cast a shadow over the future of coal, a new energy economy is emerging. The old energy economy, fueled by oilcoal, and natural gas, is being replaced by one powered by windsolar, and geothermal energy. Despite the global economic crisis, this energy transition is moving at a pace and on a scale that we could not have imagined even two years ago. And it is a worldwide phenomenon.

Consider Texas. Long the leading US oil-producing state, it is now also the leading generator of electricity from wind, having overtaken California in 2006. Texas now has 9,700 megawatts of wind generating capacity online, 370 more in the construction stage, and a huge amount in the development stage. When all of these wind farms are completed, Texas will have 53,000 megawatts of wind generating capacity — the equivalent of 53 coal-fired power plants. This will more than satisfy the residential needs of the state's 25 million people, enabling Texas to export electricity, just as it has long exported oil.

Texas is not alone. In South Dakota, a wind-rich, sparsely populated state, development has begun on a vast 5,050-megawatt wind farm (1 megawatt of wind capacity supplies 300 U.S. homes) that when completed will produce nearly five times as much electricity as the 810,000 people living in the state need. Altogether, some 10 states in the United States, most of them in the Great Plains, and several Canadian provinces are planning to export wind energy.

Across the Atlantic, the government of Scotland is negotiating with two sovereign wealth funds in the Middle East to invest $7 billion in a grid in the North Sea off its eastern coast. This grid will enable Scotland to develop nearly 60,000 megawatts of off-shore wind generating capacity, close to the 85,000 megawatts of current electrical generating capacity for the United Kingdom.

We are witnessing an embrace of renewable energy on a scale we've never seen for fossil fuels or nuclear power. And not only in industrial countries. Algeria, which knows it will not be exporting oil forever, is planning to build 6,000 megawatts of solar thermal generating capacity for export to Europe via undersea cable. The Algerians note that they have enough harnessable solar energy in their vast desert to power the entire world economy. This is not a mathematical error. A similarly remarkable fact is that the sunlight striking the earth in just one hour is enough to power the world economy for one year.

Turkey, which now has 41,000 megawatts of total electrical generating capacity, issued a request for proposals in 2007 to build wind farms. It received bids from both domestic and international wind development firms to build a staggering 78,000 megawatts of wind generating capacity. Having selected some 7,000 megawatts of the most promising proposals, the government is now issuing construction permits.

In mid-2008, Indonesia — a country with 128 active volcanoes and therefore rich in geothermal energy — announced that it would develop 6,900 megawatts of geothermal generating capacity, with Pertamina, the state oil company, responsible for developing the lion's share. Indonesia's oil production has been declining for the last decade, and in each of the last five years the country has been an oil importer. As Pertamina shifts resources from oil into the development of geothermal energy, it could become the first oil company — state-owned or independent — to make the transition from oil to renewable energy.

These are only a few of the visionary initiatives to tap the earth's renewable energy. The resources are vast. In the United States, three states — North Dakota, Kansas, and Texas — have enough harnessable wind energy to run the entire economy. In China, wind will likely become the dominant power source. Indonesia could one day get all its power from geothermal energy alone. Europe will be powered largely by wind farms in the North Sea and solar thermal power plants in the North African desert.

The goals for developing renewable sources of energy by 2020 that are laid out in my book Plan B 4.0: Mobilizing to Save Civilization are based not on what is conventionally believed to be politically feasible but on what I think is needed. This is not Plan A, business as usual. This is Plan B — a wartime mobilization, an all-out response that is designed to avoid destabilizing economic and political stresses that will come with unmanageable climate change.

Implementing Plan B entails cutting net carbon dioxide (CO2) emissions 80 percent by 2020. This would keep atmospheric CO2 levels from exceeding 400 parts per million (ppm), up only modestly from 387 ppm in 2009, thus limiting the future rise in temperature. To make this ambitious cut, the first priority is to replace all coal- and oil-fired electricity generation with renewable sources. Whereas the twentieth century was marked by the globalization of the world energy economy as countries everywhere turned to oil, much of it coming from the Middle East, this century will see the localization of energy production as the world turns to wind, solar, and geothermal energy.

This century will also see the electrification of the economy. The transport sector will shift from gasoline-powered automobiles to plug-in gas-electric hybrids, all-electric cars, light rail transit, and high-speed intercity rail. And for long-distance freight, the shift will be from diesel-powered trucks to electrically powered rail freight systems. The movement of people and goods will be powered largely by electricity. In this new energy economy, buildings will rely on renewable electricity almost exclusively for heating, cooling, and lighting.

Can we expand renewable energy use fast enough? I think so. Recent trends in the adoption of mobile phones and personal computers give a sense of how quickly new technologies can spread. Once cumulative mobile phone sales reached 1 million units in 1986, the stage was set for explosive growth, and the number of cell phone subscribers doubled in each of the next three years. Over the next 12 years the number doubled every two years. By 2001 there were 961 million cell phones — nearly a 1,000-fold increase in just 15 years. And now there are more than 4 billion cell phone subscribers worldwide.

Sales of personal computers followed a similar trajectory. In 1980 roughly a million were sold, but by 2008 the figure was an estimated 270 million — a 270-fold jump in 28 years. We are now seeing similar growth figures for renewable energy technologies. Installations of solar cells are doubling every two years, and the annual growth in wind generating capacity is not far behind. Just as the communications and information economies have changed beyond recognition over the past two decades, so too will the energy economy over the next decade.

There is one outstanding difference. Whereas the restructuring of the information economy was shaped only by advancing technology and market forces, the restructuring of the energy economy will be driven also by the realization that the fate of civilization may depend not only on doing so, but on doing it at wartime speed.

Lester R Brown is the president of the Earth Policy Institute and author of Plan B 4.0: Mobilizing to Save Civilization

eMail: epi@earthpolicy.org - Website: http://www.earth-policy.org/.


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